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Le mythe de la monogamie hétérosexuelle

  • al
  • 8 avr.
  • 3 min de lecture

Pendant longtemps, la monogamie hétérosexuelle a été considérée comme la seule manière "sérieuse" de vivre en couple. Pourtant, les pratiques évoluent, les modèles se diversifient, et le mythe d’un amour unique, exclusif et définitif montre ses limites. Aujourd’hui, entre polyamour, couple libre et libertinage, de plus en plus de personnes choisissent leur propre manière de se lier.



Pendant longtemps, le couple hétérosexuel monogame a été présenté comme la forme « normale » de relation. Un homme, une femme, un engagement exclusif, souvent scellé par un mariage, suivi d’enfants. Ce modèle s’est imposé non pas parce qu’il reflétait une vérité humaine universelle, mais parce qu’il servait des logiques sociales et économiques bien précises : organisation des héritages, contrôle des filiations, stabilité des structures patriarcales.

Mais aujourd’hui, cette forme n’est plus considérée comme la seule possible. L’évolution des mœurs, des discours et des pratiques a mis en lumière une réalité simple : les relations humaines prennent des formes variées, selon les personnes, les contextes, les besoins, les désirs.

La monogamie, un cadre parmi d'autres

Contrairement à ce que certains discours continuent d’affirmer, la monogamie n’est pas une norme biologique. Les humains ne sont pas « faits » pour l’exclusivité. Ils peuvent la choisir, la vivre, l’apprécier, mais elle ne correspond pas à une programmation inscrite dans le corps ou dans le cœur.

Dans la réalité, de nombreux couples dits monogames expérimentent des écarts, des arrangements, parfois silencieux, parfois négociés. L’infidélité, loin d’être un phénomène marginal, est fréquente. Elle montre que l’engagement exclusif ne suffit pas à contenir la pluralité des désirs. Et surtout, qu’il n’est pas toujours en phase avec ce que les personnes vivent vraiment.

D’autres formes relationnelles s’affirment

Depuis plusieurs années, des modèles comme le polyamour, le couple libre ou le libertinage s’affichent plus librement. Il ne s’agit pas d’un effet de mode, mais d’un retour à des possibilités longtemps mises de côté.

Le polyamour propose la possibilité de vivre plusieurs liens amoureux à la fois, avec consentement et clarté. Le couple libre, lui, repose sur un lien affectif central, tout en ouvrant la porte à d’autres expériences sexuelles. Le libertinage permet d’explorer les plaisirs dans un cadre ludique, codifié, partagé.

Dans ces configurations, les personnes n’attendent pas d’un partenaire qu’il réponde à tous les besoins. Elles reconnaissent qu’un lien peut être solide sans être exclusif. Et surtout, qu’un couple n’a pas à suivre un schéma unique.

Aujourd’hui, il n’est plus essentiel, pour se dire couple, d’être exclusif ou d’avoir des enfants. Il n’est plus nécessaire non plus d’entrer dans une trajectoire déjà tracée. Les personnes construisent leur relation selon ce qui leur convient : avec ou sans engagement juridique, avec ou sans cohabitation, avec ou sans sexualité, avec ou sans projet parental. Il ne s’agit pas de rejeter le modèle classique, mais de le replacer parmi d’autres.

Le mythe de la moitié unique

La monogamie repose aussi sur une idée romantique ancienne : celle d’un partenaire unique qui comblerait tous les manques, tous les désirs, à vie. Ce mythe alimente autant d’attentes que de déceptions. Il installe une pression forte sur le couple, censé tout contenir, tout gérer, tout garantir.

Or, les liens affectifs et sexuels peuvent se vivre autrement. On peut être loyal sans être exclusif. On peut aimer une personne, et en désirer d'autres. On peut construire une relation durable en dehors du modèle fusionnel. Ce qui compte, ce n’est pas la forme, c’est la clarté des accords, la liberté du choix, la responsabilité de ce qui est partagé.

Des choix assumés, des formes multiples de relation

Ce que l’on observe aujourd’hui, ce n’est pas la fin du couple, mais sa diversification. Chaque relation devient un espace de création, avec ses propres règles, ses propres repères. Cela demande du dialogue, de l’écoute, une attention à soi et à l’autre.

Ce changement s’inscrit dans un mouvement plus large, où les individus revendiquent le droit de définir eux-mêmes leurs modes de vie. Dans ce contexte, le couple n’est plus un moule, mais un terrain d’invention. Il peut être exclusif, ouvert, multiple, stable ou mouvant. L’important, c’est que cela soit choisi, et non subi.

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GIANPAOLO FURGIUELE
Psychanalyste et sexologue Nice

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